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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

mercredi 17 avril 2024

Polemos

Aujourd'hui, je ne sais pourquoi, et ce doit être dicté par la forme que prend le système économique pour faire de nous tous de bons petits soldats travaillants athées, nous avons tous la volonté «lâche» d'être tous pareils... Nous n'avons plus le courage de nous battre pour nos différences, de les affirmer, et ce n'est pas très difficile, puisque nous ne croyons plus en rien, et par conséquent, nous tendons à vouloir tout aplanir par peur du combat. Nous pensons que la guerre est ennemie du commerce, mais cela, ce n'est que pour les petits commerçants. La grosse business sait quoi faire avec le troupeau.

La lutte, le polemos, et donc la violence, comme le pensait Héraclite, est l'essence de la réalité.

Le tout est fondé sur des rapports de force. Je suis enclin à penser la «volonté de puissance» avec Nietzsche.

Il ne sert à rien de cacher cette volonté de puissance, elle est là, et dirige tout.

Elle est ouverte dans les milieux criminels, mais plus cachée dans la société, plus hypocrite, parce que tempérée par la morale, les principes, parfois les croyances religieuses, mais néanmoins, elle est identique dans les deux cas. C'est le même phénomène, mais sous des angles différents.

Quand nous perdons au jeu, nous essayons de triompher par d'autres moyens, comme la morale, par exemple.

Il ne faut pas céder à cette tendance de se voir tous comme des «égaux», parce nous ne le sommes pas. Ceux qui croient cela ne sont pas dans la vérité. Et la vérité, comme nous la voyons présentement ressortir, ce sont les guerres. C'est là que nous voyons les différences irréductibles, et la volonté de pouvoir sur ces différences, pour les éliminer.

Par conséquent, les gens doivent se battre pour leurs différences, et leur identité.

Le commerce, la justice, l'État, la politique, sont la guerre par d'autres moyens.

mercredi 10 avril 2024

Le meurtre n'a jamais été une chose «anodine». Il a toujours été puni, au possible, dans tous les milieux. Pourquoi alors fallait-il que Moïse érige l'interdiction de tuer en «commandement» sur une Table? Voilà un exemple d'abus et de manipulation. Que les règles tacites et évidentes deviennent écrites et contrôlées par quelques-uns. La religion a toujours été une auxiliaire du pouvoir, et finalement, de l'État, car elle est elle-même à la base un abus de pouvoir.

La seule réalité est que nous devons nous battre toute notre vie contre le mensonge, la manipulation et l'ignorance. Et nous tombons tous à divers degrés dans l'un de ces maux. Le péché originel qui a permis à toutes les religions d'exister est que l'homme a voulu «savoir», et il est arrivé le contraire. Il n'a fait qu'obéir depuis.

Nous sommes toujours en lutte contre ceux qui veulent nous faire «obéir» en nous «endormant». Par conséquent, nous devons toujours lutter contre ces abuseurs, ces parasites, et lutter contre cette endormissement et cette mollesse. Il faut être dur avec soi-même, et lutter aussi contre soi-même, surtout et en premier lieu, car tout tend, naturellement, vers la déconfiture, vers la perte et l'échec, et nous ne pouvons que retarder son avènement. C'est notre seule victoire en tant qu'individu. Cependant, arriver à retarder la fin, pourrait permettre à l'humanité grâce à de nouvelles solutions et possibilités, de finir par l'emporter sur les forces d'anéantissement.

Toutes les religions sont fausses et basées sur le mensonge et la manipulation, sans exception. Jésus est l'équivalent de Raël, sauf que le premier a réussi son coup.

Toutes les religions sont des sectes et sont basées sur une faiblesse du cerveau: la «propension à croire», elle-même fondée sur notre ignorance, et le terrain a été bien préparé depuis très longtemps par toutes les religions antérieures, et maintenant, la science prend le relais. Elle apprend à obéir aux «faits». Il suffit que quelqu'un se mette à nous parler avec une blouse blanche et nous devenons, par conditionnement, de beaux «petits chatons».

L'éducation scientifique est une éducation à l'obéissance à l'«Objectivité». Elle forme un espace dans le cerveau pour la soumission. C'est pourquoi elle se prête si bien à l'association avec le complexe militaire, et finalement, à la destruction du monde.